Can we explain managerial non-answers during conference call Q&As?
成果类型:
Article
署名作者:
Bamber, Matthew; Nappert, Pier-Luc
署名单位:
York University - Canada; Laval University
刊物名称:
CONTEMPORARY ACCOUNTING RESEARCH
ISSN/ISSBN:
0823-9150
DOI:
10.1111/1911-3846.13030
发表日期:
2025
页码:
1079-1105
关键词:
EMPLOYEE SILENCE
data saturation
analysts
摘要:
Management teams often avoid answering questions during conference call question and answer sessions (Q&As). Viewing this as an information asymmetry issue, accounting scholars have suggested that this behavior is ill-advised and that non-answers signal to investors the suppression of bad news. In this article, we demonstrate that this argument lacks nuance. Instead, we argue that answers and non-answers necessarily coexist and are codependent. Our contribution stems from our social interactionist lens, whereby we draw on interdisciplinary perspectives of workplace silence to make sense of our data. We propose three explanations for managerial non-answers, namely that they are used (1) defensively, (2) reflectively, and (3) negotiatively. Despite the seeming complexity, analysts claim they can make sense of what managers are able to say in this forum, and by extension, what they do (or perhaps, can) not. From here, we argue that analysts are socialized to managerial non-answers. Despite this, there is general concern that investors allow an innate fear of silence to prejudice their judgment of non-answers. Thus, we highlight a communication gap between management, intermediary, and investor. On the one hand, this implies a source of market inefficiency, but on the other it points toward a source of potential value in sell-side analyst work, specifically, their experience and expertise in social interaction. Peut-on expliquer l'absence de r & eacute;ponses des gestionnaires lors des s & eacute;ances de questions-r & eacute;ponses dans le cadre de conf & eacute;rences t & eacute;l & eacute;phoniques ?Les & eacute;quipes de gestion & eacute;vitent souvent de r & eacute;pondre aux questions pos & eacute;es lors des s & eacute;ances de questions-r & eacute;ponses dans le cadre de conf & eacute;rences t & eacute;l & eacute;phoniques. Estimant qu'il s'agit d'un probl & egrave;me d'asym & eacute;trie des informations, les chercheurs en comptabilit & eacute; sugg & egrave;rent de consid & eacute;rer ce comportement comme inappropri & eacute;, l'absence de r & eacute;ponses & eacute;tant interpr & eacute;t & eacute;e par les investisseurs comme un signal indiquant la non-diffusion de mauvaises nouvelles. Cet article d & eacute;montre que ce propos manque de nuance. Au contraire, les auteurs avancent que les r & eacute;ponses et l'absence de r & eacute;ponses coexistent de mani & egrave;re intrins & egrave;que et sont cod & eacute;pendantes. Leur contribution repose sur une approche interactionniste sociale, int & eacute;grant des perspectives interdisciplinaires qui tiennent compte du silence en milieu de travail pour interpr & eacute;ter leurs donn & eacute;es. Trois explications sont propos & eacute;es quant & agrave; l'absence de r & eacute;ponses des gestionnaires, & agrave; savoir qu'elle est utilis & eacute;e (1) de fa & ccedil;on d & eacute;fensive, (2) de fa & ccedil;on r & eacute;fl & eacute;chie et (3) de fa & ccedil;on n & eacute;goci & eacute;e. Malgr & eacute; la complexit & eacute; apparente, les analystes affirment pouvoir donner un sens & agrave; ce que les gestionnaires peuvent exprimer dans ce contexte, et par cons & eacute;quent, & agrave; ce qu'ils ne font pas (ou peut-& ecirc;tre ne peuvent pas faire). Ainsi, les auteurs soutiennent que les analystes apprennent & agrave; pallier l'absence de r & eacute;ponses des gestionnaires. En d & eacute;pit de cela, des inqui & eacute;tudes subsistent quant & agrave; l'influence de la peur inn & eacute;e du << silence >> sur les investisseurs, susceptible d'alt & eacute;rer leur jugement concernant l'absence de r & eacute;ponses. Les auteurs soulignent d & egrave;s lors un d & eacute;ficit de communication entre la direction, l'interm & eacute;diaire et l'investisseur. D'une part, cela r & eacute;v & egrave;le une source d'inefficience du march & eacute;, mais d'autre part, cela met en lumi & egrave;re un potentiel de cr & eacute;ation de valeur dans le travail des analystes en recherche sur les actions, notamment gr & acirc;ce & agrave; leur exp & eacute;rience et leur expertise en mati & egrave;re d'interaction sociale.